La Pension de Viroflay

Je compatis.

alejandro a écrit:

Je compatis.

Je plaisante un peu. ça ne me manque pas tant que ça.

Mais j'apprécie ta faculté de compassion

Capitaine ad hoc a écrit:

Parce que c'est être "grande gueule" que de dire qu'on a une vie sexuelle et affective à peu près normale ?

ben dis donc t'as quel âge pour considérer qu'une vie sexuelle et affective casée le sam'di soir c'est à peu près normal ??

que dona trouve ça super osé encore j'dis pas, mais faut pas abuser c'est d'son âge

ours impatient a écrit:

ben dis donc t'as quel âge pour considérer qu'une vie sexuelle et affective casée le sam'di soir c'est à peu près normal ??

C'est normal en ce sens que c'est une norme. Par chance ce n'est pas la seule.

@ Veilleur :


Je viens enfin de lire. Drôle, ça passe du coq à l'âne sans accroc, dans une langue qui coule. On sent que c'est encore vert, mais ça sera facile à reprendre. Belle démonstration. Bravo !

Encore ! Encore !

le Veilleur a écrit:

La pension de Viroflay

La pension de Viroflay, rien que le titre me fait frémir d'horreur ! Viroflay est la ville de mes premiers clients, la ville qu'il m'a fallu arpenter des heures pour enfin retrouver la direction de ma ville chérie, Paris !
Le nom de Viroflay accolé à celui de pension, et j'atteinds un degré de tension qui frôle la déraison. Fort heureusement, le texte se révèle vite amusant. Et pourtant, j'entends en écho, une autre histoire moins drôle, celle de mon ex-mari, 8 ans en 1959, abandonné dans sa pension parisienne que personne ne venait chercher ni les week-end, ni les vacances et son histoire de balon de baudruche, seul cadeau que lui fera un jour son père à la pension venu accompagné d'une de ses drôlesses dont il était le gigolo, le dit balon surinvesti se faisant bien sûr éclater par un méchant pensionnaire et plongeant l'enfant dans un profond désespoir. L'histoire m'évoque aussi les images et c'est bien évidemment "Les choristes" que je vois défiler sur le fil de ma pensée : le vilain, le gentil, le triste, le desespéré au geste malencontreux et l'incendiaire : tout y est. Et c'est déjà fini. Je zappe, j'enchaîne avec Alejandro et "Pulp fiction".

Merci les garçons.

Anti

Je trouve le texte excellent. Un langage souple, bien mené, on imagine parfaitement la pension de Viroflay et les garnements qui l'habitent.

Fulmi a écrit:

On sent que c'est encore vert, mais ça sera facile à reprendre.

"Vert"?... ...

coline a écrit:

Fulmi a écrit:

On sent que c'est encore vert, mais ça sera facile à reprendre.

"Vert"?... ...

Pas encore assez mûr, quoi (si j'ai bien compris).

Bien que très conventionnel, c'est galamment écrit. Evidemment, c'est charmant cette complicité que le vieux Veilleur accomplit avec le jeune Veilleur, le personnage est fort sympathique. Jolie atmosphère de ces vieux pensionnats, c'est bien rendu.

ours impatient a écrit:

vieille france

Fulmi a écrit:

@ Veilleur :
encore vert,

Dona a écrit:

galamment écrit. .

En somme, c'est un style de vert galant!

'xagère pas vieux grabataire

ours impatient a écrit:

'xagère pas vieux grabataire

Je suis le Jean d'Ormesson de Vocabulis!

courage mon gars t'auras des funérailles nationales

le Veilleur a écrit:

Je suis le Jean d'Ormesson de Vocabulis!

Excellent ! N'empêche Veilleur, tu ne te compares pas au tout venant; D'Ormesson est doté d'un charme fou...

Anti

antillaise a écrit:

D'Ormesson est doté d'un charme fou...

Anti

C'est vrai...

Capitaine ad hoc a écrit:

coline a écrit:

Fulmi a écrit:

On sent que c'est encore vert, mais ça sera facile à reprendre.

"Vert"?... ...

Pas encore assez mûr, quoi (si j'ai bien compris).

Oui, oui, j'avais bien compris Capitaine...Ce qui m'a fait sourire est le fait de condidérer ce texte comme encore "vert"...
Je n'en dirai pas plus...mais je n'en pense pas moins!

coline a écrit:

Capitaine ad hoc a écrit:

coline a écrit:

Fulmi a écrit:

On sent que c'est encore vert, mais ça sera facile à reprendre.

"Vert"?... ...

Pas encore assez mûr, quoi (si j'ai bien compris).

Oui, oui, j'avais bien compris Capitaine...Ce qui m'a fait sourire est le fait de condidérer ce texte comme encore "vert"...
Je n'en dirai pas plus...mais je n'en pense pas moins!

ça m'a pas surpris de la part de Fulmi. Mais je suis d'accord, ça me semble presque suffisemment relu et corrigé.

coline a écrit:

Ce qui m'a fait sourire est le fait de condidérer ce texte comme encore "vert"...
Je n'en dirai pas plus...mais je n'en pense pas moins!

N'oublie-pas que Fulmi est un inconditionnel de Boileau ("Vingt fois sur le mestier remettez votre ouvrage - Polissez-le sans cesse et le repolissez"). Comme je ne l'ai pas encore relu vingt-fois (je m'arrêterai à 19 pour me garder une excuse), il n'y a pas d'offense.

le Veilleur a écrit:

N'oublie-pas que Fulmi est un inconditionnel de Boileau ("Vingt fois sur le mestier remettez votre ouvrage - Polissez-le sans cesse et le repolissez").

Exact.

En fait, c'est le paragraphe d'intro qui me gave un peu.

Avec son mur d’enceinte couronné de tessons et sa lourde porte en fonte, la pension de Viroflay ressemblait à une prison . Elle abritait deux corps de bâtiments séparés par une cour intérieure. Dans le premier, se trouvaient le réfectoire, les cuisines et les appartements du directeur; dans le second, les salles de classes, la buanderie et, à l’étage, les dortoirs. Ce dernier corps donnait sur une cours extérieure en terre battue ombragée de marronniers.

Il pourrait passer dans le corps du texte, ou être allégé. Rien de grave, en tout cas. Quelques adjectifs à zbeuhler, éventuellement.

Fulmi a écrit:

le Veilleur a écrit:

N'oublie-pas que Fulmi est un inconditionnel de Boileau ("Vingt fois sur le mestier remettez votre ouvrage - Polissez-le sans cesse et le repolissez").

Exact.

En fait, c'est le paragraphe d'intro qui me gave un peu.

Avec son mur d’enceinte couronné de tessons et sa lourde porte en fonte, la pension de Viroflay ressemblait à une prison . Elle abritait deux corps de bâtiments séparés par une cour intérieure. Dans le premier, se trouvaient le réfectoire, les cuisines et les appartements du directeur; dans le second, les salles de classes, la buanderie et, à l’étage, les dortoirs. Ce dernier corps donnait sur une cours extérieure en terre battue ombragée de marronniers.

Il pourrait passer dans le corps du texte, ou être allégé. Rien de grave, en tout cas. Quelques adjectifs à zbeuhler, éventuellement.

Moi ça me plaît tel quel. Si j'étais de nature à exagérer, je dirais que ça a un petit côté balzacien.

Capitaine ad hoc a écrit:

Moi ça me plaît tel quel. Si j'étais de nature à exagérer, je dirais que ça a un petit côté balzacien.

Mais tu es de nature à exagérer : tu m'as déjà rangé avec Victor Hugo parmi les auteurs qui te filent des complexes. Merci quand même.

le Veilleur a écrit:

Capitaine ad hoc a écrit:

Moi ça me plaît tel quel. Si j'étais de nature à exagérer, je dirais que ça a un petit côté balzacien.

Mais tu es de nature à exagérer : tu m'as déjà rangé avec Victor Hugo parmi les auteurs qui te filent des complexes. Merci quand même.

Que ta prose me donne des complèxes en tant que scribouillard, cela ne veut pas dire que tu es au niveau de Victor Hugo. Daniel Pennac aussi me donne des complèxes, et il n'arrive pas à la cheville d'Hugo. En fait, les écrivains qui me filent de complèxes, ce sont évidemment tous ceux qui sont meilleurs que moi dans ce domaine, ce qui fait un paquet de monde.

Capitaine ad hoc a écrit:

le Veilleur a écrit:

Capitaine ad hoc a écrit:

Moi ça me plaît tel quel. Si j'étais de nature à exagérer, je dirais que ça a un petit côté balzacien.

Mais tu es de nature à exagérer : tu m'as déjà rangé avec Victor Hugo parmi les auteurs qui te filent des complexes. Merci quand même.

Que ta prose me donne des complèxes en tant que scribouillard, cela ne veut pas dire que tu es au niveau de Victor Hugo. Daniel Pennac aussi me donne des complèxes, et il n'arrive pas à la cheville d'Hugo. En fait, les écrivains qui me filent de complèxes, ce sont évidemment tous ceux qui sont meilleurs que moi dans ce domaine, ce qui fait un paquet de monde.

Me voilà donc remis à ma place!

le Veilleur a écrit:

Capitaine ad hoc a écrit:

le Veilleur a écrit:

Capitaine ad hoc a écrit:

Moi ça me plaît tel quel. Si j'étais de nature à exagérer, je dirais que ça a un petit côté balzacien.

Mais tu es de nature à exagérer : tu m'as déjà rangé avec Victor Hugo parmi les auteurs qui te filent des complexes. Merci quand même.

Que ta prose me donne des complèxes en tant que scribouillard, cela ne veut pas dire que tu es au niveau de Victor Hugo. Daniel Pennac aussi me donne des complèxes, et il n'arrive pas à la cheville d'Hugo. En fait, les écrivains qui me filent de complèxes, ce sont évidemment tous ceux qui sont meilleurs que moi dans ce domaine, ce qui fait un paquet de monde.

Me voilà donc remis à ma place!

Place très honnorable