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| La Pension de Viroflay | |
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+6Croustine Anti Fulmi alejandro ours impatient le Veilleur 10 participants | |
Auteur | Message |
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ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Ven 27 Jan - 13:06 | |
| - Capitaine ad hoc a écrit:
- Si j'étais de nature à exagérer, je dirais que ça a un petit côté balzacien.
en quoi ? la description soporifique ? | |
| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Ven 27 Jan - 20:00 | |
| - Capitaine ad hoc a écrit:
- Moi ça me plaît tel quel. Si j'étais de nature à exagérer, je dirais que ça a un petit côté balzacien.
Morte de rire ! Cette phrase me fait penser que je frime autant avec mon Maupassant sous le bras qu'avec "Les illusions perdues" jadis ! Anti, encore une enfant ! | |
| | | Capitain Invité
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Ven 27 Jan - 20:54 | |
| - ours impatient a écrit:
- Capitaine ad hoc a écrit:
- Si j'étais de nature à exagérer, je dirais que ça a un petit côté balzacien.
en quoi ? la description soporifique ? Ben ouais. |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Ven 27 Jan - 21:24 | |
| - ours impatient a écrit:
- Capitaine ad hoc a écrit:
- Si j'étais de nature à exagérer, je dirais que ça a un petit côté balzacien.
en quoi ? la description soporifique ? Je vais me faire valoir auprès de l'académie de médecine si je suis capable d'endormir quelqu'un en six lignes! Quant à Balzac, ses descriptions sont souvent délicieuses et ne peuvent être soporifiques que pour ceux qui ont perdu la faculté ou le goût d'observer les choses qui nous environnent et qui participent étroitement de notre vie. Voici une description par Balzac qui forme le premier paragraphe de "La Maison du Chat-qui-pelote" : "Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue du Petit-Lion, existait naguère une de ces maisons précieuses qui donnent aux historiens la facilité de reconstruire par analogie l'ancien Paris. Les murs menaçants de cette bicoque semblaient avoir été bariolés d'hiéroglyphes. Quel autre nom le flâneur pouvait-il donner aux X et aux V que traçaient sur la façade les pièces de bois transversales ou diagonales dessinées dans le badigeon par de petites lézardes parallèles ? Evidemment, au passage de la plus légère voiture, chacune de ces solives s'agitait dans sa mortaise. Ce vénérable édifice était surmonté d'un toit triangulaire dont aucun modèle ne se verra bientôt plus à Paris. Cette couverture, tordue par les intempéries du climat parisien, s'avançait de trois pieds sur la rue, autant pour garantir des eaux pluviales le seuil de la porte, que pour abriter le mur d'un grenier et sa lucarne sans appui. Ce dernier étage fut construit en planches clouées l'une sur l'autre comme des ardoises, afin sans doute de ne pas charger cette frêle maison." | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Ven 27 Jan - 21:47 | |
| euh ben attends me fais pas dire que tout Balzac est soporifique, t'as aucun sens de la mesure veilleur ni qu't'as son envergure d'ailleurs | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Ven 27 Jan - 22:06 | |
| - ours impatient a écrit:
- euh ben attends me fais pas dire que tout Balzac est soporifique, t'as aucun sens de la mesure veilleur
Je ne te fais pas dire que tout Balzac est soporifique ; je ne te fais rien dire, du reste, et je me contente de ce que tu dis, ce qui est déjà bien suffisant : de tes propos, il ressort clairement que, pour toi, une description par Balzac est communément synonyme de "soporifique". - Citation :
- ni qu't'as son envergure d'ailleurs
Comme, contrairement à ce que tu prétends, j'ai un assez bon sens de la mesure, c'est une idée qui ne m'a pas effleuré l'esprit une seule seconde. | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
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| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Sam 28 Jan - 10:11 | |
| tout l'monde n'a pas la chance d'être né verni, et y en a qui, même avec de l'éducation, s'emmerdent quand ça n'se fait pas. je crois que c'est dans le Père Goriot mon pire souvenir, un tunnel désespérant de 60 pages, mais faut pas t'frapper, j'ai aussi fait mon éducation dans Balzac bon pis j'déconnais, tu parles de Balzac à un môme qui l'a un peu lu, et devine quelle est sa première réaction ? et j'me foutais d'toi, pour le sens de la mesure, troisième degré veilleur, mes excuses si je t'ai blessé (pourtant j'ai même pas causé de Flaubert encore ) | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| | | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| | | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Sam 28 Jan - 14:09 | |
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| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Sam 28 Jan - 14:13 | |
| bon nan j'crois qu'j'ai faim là (et encore j'aime les Trois Contes) | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Sam 28 Jan - 16:45 | |
| - ours impatient a écrit:
- j'aime les Trois Contes)
En dépit des "descriptions soporifiques" ? "Cette maison, revêtue d’ardoise, se trouvait entre un passage et une ruelle aboutissant à la rivière. Elle avait intérieurement des différences de niveau qui faisaient trébucher. Un vestibule étroit séparait la cuisine de la salle où Mme Aubain se tenait tout le long du jour, assise près de la croisée dans un fauteuil de paille. Contre le lambris, peint en blanc, s’alignaient huit chaises d’acajou. Un vieux piano supportait, sous un baromètre, un tas pyramidal de boîtes et de cartons. Deux bergères de tapisserie flanquaient la cheminée en marbre jaune et de style Louis XV. La pendule, au milieu, représentait un temple de Vesta, -et tout l’appartement sentait un peu le moisi, car le plancher était plus bas que le jardin. Au premier étage, il y avait d’abord la chambre de « Madame », très grande, tendue d’un papier à fleurs pâles , et contenant le portrait de « Monsieur » en costume de muscadin. Elle communiquait avec une chambre plus petite, où l’on voyait deux couchettes d’enfants, sans matelas. Puis venait le salon, toujours fermé , et rempli de meubles recouverts d’un drap. Ensuite un corridor menait à un cabinet d’étude; des livres et des paperasses garnissaient les rayons d’une bibliothèque entourant de ses trois côtés un large bureau de bois noir. Les deux panneaux en retour disparaissaient sous des dessins à la plume, des paysages à la gouache et des gravures d’Audran, souvenirs d’un temps meilleur et d’un luxe évanoui. Une lucarne au second étage éclairait la chambre de Félicité, ayant vue sur les prairies." (Flaubert, "Trois contes", Un Coeur simple) Belle histoire, Un Coeur simple, comme sait si bien les écrire Flaubert sur des thèmes ordinaires et des scénarios presque plats. P.S. Les virgules en rouge sont dédiées à Fulmi. | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Sam 28 Jan - 17:31 | |
| "Cette maison, revêtue d’ardoise, se trouvait entre un passage et une ruelle aboutissant à la rivière. Elle avait intérieurement des différences de niveau qui faisaient trébucher. Un vestibule étroit séparait la cuisine de la salle où Mme Aubain se tenait tout le long du jour, assise près de la croisée dans un fauteuil de paille. Contre le lambris, peint en blanc, s’alignaient huit chaises d’acajou. Un vieux piano supportait, sous un baromètre, un tas pyramidal de boîtes et de cartons. Deux bergères de tapisserie flanquaient la cheminée en marbre jaune et de style Louis XV. La pendule, au milieu, représentait un temple de Vesta, -et tout l’appartement sentait un peu le moisi, car le plancher était plus bas que le jardin."
tout est dit. Flaubert aurait dû faire court plus souvent. | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Sam 28 Jan - 18:23 | |
| - ours impatient a écrit:
- "Cette maison, revêtue d’ardoise, se trouvait entre un passage et une ruelle aboutissant à la rivière. Elle avait intérieurement des différences de niveau qui faisaient trébucher. Un vestibule étroit séparait la cuisine de la salle où Mme Aubain se tenait tout le long du jour, assise près de la croisée dans un fauteuil de paille. Contre le lambris, peint en blanc, s’alignaient huit chaises d’acajou. Un vieux piano supportait, sous un baromètre, un tas pyramidal de boîtes et de cartons. Deux bergères de tapisserie flanquaient la cheminée en marbre jaune et de style Louis XV. La pendule, au milieu, représentait un temple de Vesta, -et tout l’appartement sentait un peu le moisi, car le plancher était plus bas que le jardin."
tout est dit. Flaubert aurait dû faire court plus souvent. En fait, ce que tu n'aimes pas chez Flaubert, c'est les escaliers! | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Sam 28 Jan - 18:26 | |
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| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Sam 28 Jan - 20:24 | |
| - ours impatient a écrit:
- bon nan j'crois qu'j'ai faim là
(et encore j'aime les Trois Contes) Tout idem m'z'elle ! Mais faudrait pas oublier monsieur Le Veilleur, de nous faire part de la suite, puisque de suite il a été question. Anti | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Dim 29 Jan - 2:24 | |
| - antillaise a écrit:
- Mais faudrait pas oublier monsieur Le Veilleur, de nous faire part de la suite, puisque de suite il a été question.
Anti Vos désirs sont des ordres. Cette fièvre de fugue était contagieuse, sans doute, car elle nous prit, mon frère et moi, un beau matin de printemps, au lendemain d’un dimanche passé à Paris chez grand-mère, au sixième étage sans ascenseur d’un immeuble de la rue Pinel dont « Mamie », en bonne savoyarde, gravissait les marches allègrement deux fois par jour (il faudra attendre son quatre-vingt-dixième anniversaire pour l’entendre se plaindre : « Ah! Je n’ai plus le pied aussi montagnard… »). Cet appartement avait vu grandir ma mère et ses quatre frères et sœurs. Jean, l’aîné, était l’enfant terrible. Il enjambait les balcons pour passer de la salle à manger à la chambre, escaladait les gouttières pour grimper sur le toit, attachait ma mère et sa sœur jumelle au lustre par leurs nattes et les faisait tourner comme une girouette autour de son axe. Plus tard, pendant la guerre de 39-45, affecté au largage des bombes dans l’aviation, il fut distingué par la croix du courage militaire après avoir ramené au sol son bombardier criblé d’éclats d’obus et de tirs de mitrailleuse : le commandant et le mitrailleur avaient été tués à leur poste; le co-pilote, blessé, avait cédé à la panique; l’oncle Jean lui-même avait quatorze éclats d’obus dans le dos, et une balle lui avait traversé la main. Dans son lit d’hôpital (un hôpital tenu par des religieuses), il interpellait l’infirmière : « Ma sœur, voulez-vous me souffler dans le trou de balle ?» ; et, devant l’air indigné de la religieuse, il sortait sa main percée de sous son drap. Au temps de la pension de Viroflay, il avait une entreprise de démolition à Paris. Marié à une femme qui ne pouvait avoir d’enfant, il s’était porté auxiliaire bénévole dans l’éducation de ses neufs neveux et nièces à coups de chansons de corps de garde : « Ma tante Amélie m’avait bien promis Trois poils de son cul pour m’en faire un tapis L’hiver est passé, l’tapis est foutu Ma tante Amélie n’a plus d’poils au cul. » Ou : « Le homard, c’est comme la terre glaise Quand c’est cuit c’est rouge L’camembert c’est comme les gouttières Quand c’est vieux ça coule. » A huit ans, je connaissais mieux « Les mecs d’Af’ » que « Le Corbeau et le Renard » : Il est sur la terre africaine Un bataillon dont les soldats Dont les soldats Sont tous des gars qu’on pas eu d’veine Qu’on pas eu d’veine C’est nous les mecs d’Af, nous voilà Oui, nous voilà Pour être heureux, chose spéciale Il faut sortir d’la rue d’Poissy D’la rue d’Poissy Ou bien encore d’une centrale C’est là d’ailleurs qu’on nous choisis Qu’on nous choisis Mais après tout Qu’est-c’que ça fout Nous on s’en fout En marchant sur la grand’ route Souviens-toi Oui souviens toi De Gabes à Tataouine De Gafsa à Medenine Sac au dos dans la poussière Marchons bataillonnaires. Hormis l‘enrichissement de notre culture, selon la conception qu’il en avait et dont nous venons de voir un échantillon, un des grands plaisirs de l’oncle Jean était de prendre le contre-pied des prétentions bourgeoises de son épouse. Avec sa scoliose qui la tenait courbée, tante Christiane paraissait encore plus petite ; toujours tirée à quatre épingle, minutieusement maquillée, poudrée, elle arborait un air faussement sévère, convenable. Les repas de famille chez eux prenaient une tournure un peu surréaliste. Devant la table correctement dressée avec tout ce qu’il fallait d’argenterie et de cristal , assise sur sa chaise aussi droite que le lui permettait la déviation de sa colonne vertébrale, tante Christiane, pour faire servir le repas, attendait avec une moue réprobatrice que l’oncle Jean, debout comme sur une scène de music-hall, veuille bien interrompre ses pitreries sous l’œil hilare de ses neveux (et, avouons le à leur honte, de leurs parents) : « Jean, s’il te plait! ». Mais les roulements de tambour, les éclats de trompettes imités avec la bouche, les chansons paillardes, le tout accompagné d’une gestuelle militaire tournée en dérision, redoublaient. Il épiait sa femme du coin de l’œil et s’amusait de sa mine dépitée. Enfin, il s’asseyait après la réplique qui clôturait généralement un de ces numéros : « Biquette, crache-moi dans la bouche et dis-moi qu’tu m’aimes !». En lui décochant cette dernière flèche, il la regardait d’un air goguenard ; elle haussait les épaules, puis, malgré elle, éclatait de rire. L’oncle Pierre (le benjamin et mon parrain), lui, n’était pas encore à l’époque le grand directeur de la sécurité sociale qu’il deviendra dans les années 70-80, haute fonction dans laquelle il se distinguera particulièrement par plusieurs circulaires nationales adressées aux affiliés, pour lesquels elles resteront à jamais des énigmes. Malgré cet immense service rendu à la nation, à vrai dire grassement rémunéré, il ne recevra aucune médaille (sous ce dernier rapport, l’oncle Jean et moi-même aurions donc pu le regarder de haut; mais en hommes magnanimes, nous n‘avons jamais abusé de cette supériorité). Sa femme, la tante Jacqueline, lors des repas familiaux qu’elle donnait, surveillait sa marmaille et celle de sa belle famille avec un œil et un ton d‘adjudant : elle traquait inexorablement les crottes de nez qui venaient s’écraser sur les portes et les boutons de culottes qui menaçaient de rayer ses meubles impeccablement cirés ; les coups de règles sur les bouts des doigts joints pleuvaient. Les sœurs jumelles, une fois décrochées du lustre, devinrent, ma mère, dactylo au « Petit écho de la mode » et, ma tante Reine, conseillère juridique ( probablement poussée dans la carrière par les sévices que lui fit encore longtemps subir l’oncle Jean). La plus jeune des filles, la tante Violette , qui aurait plutôt méritée le nom de Coquelicot à cause de son nez perpétuellement rouge, comme s’il était victime d’un rhume chronique, avait épousé un ingénieur de chez Citroën, garçon sympathique, à la gouaille parisienne, dont le rire, sans doute contracté sur les chaînes de montage de l’usine du quai de Javel, évoquait le grincement d’un démarreur en manque de batterie. Dans leur appartement de Villejuif, ils avaient un perroquet qui imitait son rire. Tonton André riait de plus belle, le perroquet aussi, et tout le monde riait aux larmes. Mais j’abuse de la patience de mon lecteur (si tant est que j’en aie un ou qu’il ne se soit pas endormi avant d’arriver ici) car, je dois bien l’avouer, il est largement probable que la plupart de ces oncles et tantes ne fera jamais irruption dans l’histoire de la pension de Viroflay (ou alors cela se fera hors du champ de ma mémoire car, dans celui-ci, je suis sûr qu’elle n’y joua aucun rôle, hormis l‘oncle Jean) , et je n’ai fait que saisir opportunément une occasion de leur présenter quelques autres membres de ma famille. Toutefois, si l’un d’entre ces derniers s’avisait, en dépit de toute vraisemblance, d’apparaître inopinément dans le présent récit, les présentations seraient ainsi déjà faites. (à suivre...Peut-être) | |
| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Dim 29 Jan - 2:36 | |
| - le Veilleur a écrit:
- Vos désirs sont des ordres.
J'adore cette formule ! Encore ! Encore ! - le Veilleur a écrit:
- (à suivre...Peut-être)
A suivre bien sûr ! J'suis morte de rire ! Je ne vous - te devinais pas si bon vivant. Anti, curieuse encore : c'est quoi c't'histoire de médaille qu'on devrait vous envier ? | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Dim 29 Jan - 2:43 | |
| - antillaise a écrit:
- c'est quoi c't'histoire de médaille qu'on devrait vous envier ?
C'est donc que tu as oublié la première partie, vilaine! Là où il est dit que je rafle une médaille scolaire à la faveur d'une épidémie de grippe ; c'est aussi que tu as même oublié la médaille militaire de l'oncle Jean mentionnée dans cette seconde partie! | |
| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Dim 29 Jan - 2:48 | |
| - le Veilleur a écrit:
- C'est donc que tu as oublié la première partie, vilaine!
Ouh que c'est joliment désuet ! J'adore et j'avoue, j'avoue honteuse, que oui, je n'avais pas fait le rapprochement, pire, je vous avais déjà imaginé, telle Amélie Poulain dans ses délires, militaire au togo, ayant du voler une pétrolette pour échapper au danger et trop fort, terrassant les méchants, d'où la récompense et la médaille et tout et tout. Pfff, que d'émotion ! Anti | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Dim 29 Jan - 2:54 | |
| - antillaise a écrit:
Je ne vous - te devinais pas si bon vivant. Ben, c'est surtout l'oncle jean qui était un bon vivant. - Citation :
- je vous avais déjà imaginé, telle Amélie Poulain dans ses délires, militaire au togo, ayant du voler une pétrolette pour échapper au danger et trop fort, terrassant les méchants, d'où la récompense et la médaille et tout et tout.
Ma médaille était, hélas, beaucoup moins glorieuse! | |
| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Dim 29 Jan - 3:01 | |
| - le Veilleur a écrit:
- Ben, c'est surtout l'oncle jean qui était un bon vivant.
Certes, mais donne un oncle bon vivant au premier rabat-joie qui passe et voit le récit qu'il t'en fait ! Je n'ai pas lu là, un écrit de pince sans rire. Voilà. Z'êtes trop modeste m'sieur ! Notez que Jules Renard disait quelque chose dans ce goût là : " Sois modeste! C'est le genre d'orgueil qui déplaît le moins". Anti, autant corbeau que renard | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Dim 29 Jan - 3:05 | |
| - antillaise a écrit:
- Jules Renard disait quelque chose dans ce goût là : "Sois modeste! C'est le genre d'orgueil qui déplaît le moins".
Excellent! Ah, ce Jules Renard!... | |
| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Jeu 9 Fév - 14:21 | |
| - antillaise a écrit:
- Encore ! Encore !
Ben encore ! quoi ! La suite en d'autres termes ! Anti, et qu'ça saute ! | |
| | | Croustine Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2275 Localisation : 45°46/4°50 Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: La Pension de Viroflay Jeu 9 Fév - 19:05 | |
| - Citation :
- (à suivre...Peut-être
Pourquoi "peut-être" ? A suivre ! | |
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| Sujet: Re: La Pension de Viroflay | |
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| | | | La Pension de Viroflay | |
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