Vos lectures de mars

hermes a écrit:

Sinon j'ai commencé Sixty million Frenchmen can't be wrong.

Délicieux et très juste.

http://www.sixtymillionfrenchmen.com/

H.

J'ai un peu lu et je vois

Citation :

French criminal law emphasizes confessions as proof of guilt.

Je croyais que dans une loi pénale digne de ce nom la confession n'était pas considérée comme preuve de culpabilité, car c'est une porte ouverte à la torture. Amnesty, d'ailleurs, se bat contre toutes les législations qui comportent ce genre de lois.

Quelqu'un sait si c'est vraiment le cas en France?

Sachant que confession peut aussi signifier "aveu", reste à savoir alors quel poids les aveux ont dans notre belle Loi.

@bidouille

you're welcome ;)

H.

Oui, je crois que c'est aveu qu'il aurait fallu que j'écrive.

Ah j'oubliais, désolé de mettre des liens vers des articles que j'ai rédigés. Visiblement, qu'on lise et qu'on puisse en rendre compte n'est pas prévu au programme d'un "espace de discussion" semble être plutôt un blablatum.

H.

Mais je suis parfaitement zen.

Un modo fait une remarque, je corrige. On appelle ca justement la correction dans tous les sens du terme.

Cohérence, cohérence donc.

Enfin, j'dis ça, hein... j'dis pas grand chose, après tout, le bac à sable ça a du bon.

H.

hermes a écrit:

Mais je suis parfaitement zen.

Un modo fait une remarque, je corrige.

Ça dit ça, le zen ? Ça préconise la soumission à l'autorité ? Beurk.

En l'occurence, c'est un abus de langage, synonyme de "cool".

Mais en effet, le zen c'est la soumission ou plutôt l'acceptation de l'humaine condition.

H.

Sinon, je lis BIBA et c'est super bien.

Je lis aussi NOTRE TEMPS et c'est trop de la balle !

Et enfin une littérature fraiche et pleine de sève : trop bien !.

H.

hermes a écrit:

Mais en effet, le zen c'est la soumission ou plutôt l'acceptation de l'humaine condition.

Mouais. Pas terrible, comme concept.

Fulmi a écrit:

hermes a écrit:

Mais en effet, le zen c'est la soumission ou plutôt l'acceptation de l'humaine condition.

Mouais. Pas terrible, comme concept.

Ce n'est pas un concept. Mais un constat.

Que tu le veuilles ou non, tu es mortel. Et donc tu iras engraisser les astibloches. Que tu le veuilles ou non, si tu respires pas tu clamses. Que tu le veuilles ou non tu bandes, chies, bouffes. Car avec tes 23 paires de chromosomes dont une XY, tu fais partie de la familles des Hommes. Certains ré-flechissent, d'autres pas. Après, gît le mystère de la pensée et s'efface l'amour du concept pour laisser place à autre chose.

Mais là, c'est une autre histoire...

H.

hermes a écrit:

…tu fais partie de la famille des Hommes.

L'homme n'est pas une famille mais une espèce. C'est dommage d'asseoir une démonstration sur un concept erroné.

Citation :

Certains ré-flechissent, d'autres pas. Après, gît le mystère de la pensée et s'efface l'amour du concept pour laisser place à autre chose.

Ouais, bon. T'as fini de faire ton bobo ? C'est quoi, en deux mots, cette autre chose, à part la pourriture et les asticots ?

Fulmi a écrit:

L'homme n'est pas une famille mais une espèce. C'est dommage d'asseoir une démonstration sur un concept erroné.

Certes la famille est une construction sociale là où l'espèce n'est qu'une construction scientifique, mais provenant là encore de l'homme. Il y a donc chaque fois un biais, mais qui porte sur deux temps de la construction du concept.

Je te l'accorde. Donc, L'Homme n'est ni famille ni espèce. Et là nous sommes dans le dur.

Citation :

Ouais, bon. T'as fini de faire ton bobo ? C'est quoi, en deux mots, cette autre chose, à part la pourriture et les asticots ?

Là, tu colles une étiquette qui te semble utile et plaisante d'un point de vue rhétorique. Sauf que pétard mouillé. Ecrire ce que j'ai écrit ne te permet en rien de déduire une hypothétique CSP. Tu projettes.

Passons, pour en revenir à ce qui fut écrit.

Ecrire en deux mots cette auttre chose : autre chose. Tu remarqueras qu'au petit jeu du "en deux mots", on risque fort de ne pas aller bien loin.

Et c'est là tout le problème du zen, indépendamment de la récupération que cette tendance fait effectivement dans certaines CSP, dans certains milieux. Le zen est cette expérience que nous faisons de nous-même à chaque moment pour peu que nous soyions attentifs. Aware comme dirait le Jean-Claude.

Le zen c'est couper ses oignons pour préparer el plat. C'est nettoyer les chiottes. C'est se promener, lire, baiser. Tout ça c'est zen pour peu que l'esprit qui les fasse soit attentifs à ce qu'il fait...

H.

hermes a écrit:

Le zen c'est couper ses oignons pour préparer el plat. C'est nettoyer les chiottes. C'est se promener, lire, baiser. Tout ça c'est zen pour peu que l'esprit qui les fasse soit attentifs à ce qu'il fait...

H.

Je comprends. Si on coupe ses oignons sans se couper les doigts, c'est zen. Si on le fait les oignons dans l'eau pour ne pas pleurer, c'est super-zen. Les oignons prédécoupés surgelés Picard, c'est méga-super-zen. Au fond, "zen", c'est un néologisme bobo pour "chouette", un peu passé de mode aujourd'hui. Je kiffe grave le zen, en général.

Fulmi a écrit:

Je comprends. Si on coupe ses oignons sans se couper les doigts, c'est zen. Si on le fait les oignons dans l'eau pour ne pas pleurer, c'est super-zen. Les oignons prédécoupés surgelés Picard, c'est méga-super-zen. Au fond, "zen", c'est un néologisme bobo pour "chouette", un peu passé de mode aujourd'hui. Je kiffe grave le zen, en général.

Désolé, mais toi qui aimes les mots et jouer avec, tu ne "comprends" pas. Pour filer la métaphore cullinaire, tu réduis le tout à ta sauce.

Après, que tu veuilles déformer drolatiquement soit. Mais fais le avec le tour de main qui va bien alors, car là, ça manque de fumet ton histoire.

H.

hermes a écrit:

Désolé, mais toi qui aimes les mots et jouer avec, tu ne "comprends" pas. Pour filer la métaphore cullinaire, tu réduis le tout à ta sauce.

Après, que tu veuilles déformer drolatiquement soit. Mais fais le avec le tour de main qui va bien alors, car là, ça manque de fumet ton histoire.

H.

S'cusez, patron, j'avais lu : « Le zen c'est couper ses oignons pour préparer le plat. C'est nettoyer les chiottes. C'est se promener, lire, baiser. Tout ça c'est zen pour peu que l'esprit qui les fasse soit attentifs à ce qu'il fait... »

Comme y'avait pas de mots que j'avais pas compris, je croyais que zen c'était avoir l'esprit attentif à ce qu'il fait.

Fulmi a écrit:

Comme y'avait pas de mots que j'avais pas compris, je croyais que zen c'était avoir l'esprit attentif à ce qu'il fait.

Ben ouais.

Et pas : j'épluche les oignons sous l'eau pour pas pleurer, c'est super-zen.

Ce n'est que cela, et rien que cela le zen. Être attentif à ce que l'on fait sans se polluer de trucs annexes. Boire sa bière et la savourer. Faire l'amour à sa femme et savourer. Et en savourant découvrir autrement le monde que sous son prosaïsme cannibale.

H.

hermes a écrit:

Fulmi a écrit:

Comme y'avait pas de mots que j'avais pas compris, je croyais que zen c'était avoir l'esprit attentif à ce qu'il fait.

Ben ouais.

Et pas : j'épluche les oignons sous l'eau pour pas pleurer, c'est super-zen.

Ce n'est que cela, et rien que cela le zen. Être attentif à ce que l'on fait sans se polluer de trucs annexes. Boire sa bière et la savourer. Faire l'amour à sa femme et savourer. Et en savourant découvrir autrement le monde que sous son prosaïsme cannibale.

H.

et

Citation :

Humour, self contrôl et zenitude ont parfois du mal à se faire une place !

Ben oui...j'ai un peu de mal comment on peut être Zen et avoir de l'humour....je m'explique...Il est évident que quand on fait une chose (quelqu'elle soit) en étant complètement immergé dedans, on ne peut en aucun cas avoir le sens de l'humour puisque celui-ci ne nait que d'une vision "décalée"....Du moins en ce qui me concerne..Si je suis à "fond" dans une situation, je vis tout au premier dégré, ce qui exclu par conséquent tout sens de l'humour....mais je me trompe peut-être...;

Et moi je suis plongée dans la lecture de "La mort du roi Tsongor" de Laurent Gaudé...Un vrai bonheur !...Après je prévois de commencer à lire ce qu'il a écrit pour le théâtre: je commencerai par "Les sacrifiées".

J'ai fini l'Extension du domaine de la lutte, et cette relecture m'a autant facinié que la première. Le style de colin froid de Houellebecq est unique. C'est grandiose de désillusion. À mon avis la troisième partie est un peu de trop, un peu complaisante. Mais la fin de la deuxième, avec la boîte de nuit le soir de Noël et la promenade nocturne sur la plage… Quelle séquence !

Du coup, j'enchaîne sans transition sur Les particules élémentaires.