Le poème du jour

peut-il y avoir autre chose que des poncifs ?
et autre chose que des redites ?

ours impatient a écrit:

peut-il y avoir autre chose que des poncifs ?
et autre chose que des redites ?

Bé avec le thème de la jolie nana panthère en mini-jupe qui mène au septième ciel, non, je vois pas.

Dona a écrit:

Bé avec le thème de la jolie nana panthère en mini-jupe qui mène au septième ciel, non, je vois pas.

Ce n'est que de la chanson, tout de même. On ne peut pas juger les chansons de Ferré, ou autre, avec les critères de la poésie.

Dona a écrit:

ours impatient a écrit:

peut-il y avoir autre chose que des poncifs ?
et autre chose que des redites ?

Bé avec le thème de la jolie nana panthère en mini-jupe qui mène au septième ciel, non, je vois pas.

tssss tssss traite de la représentation féminine la "the nana"

ours impatient a écrit:

ferré

La "the nana"

J'suis fan aussi. Cadeau.

Léo Ferré, Ton style

Tous ces cris de la rue ces mecs ces magasins
Où je te vois dans les rayons comme une offense
Aux bijoux de trois sous aux lingeries de rien
Ces ombres dans les yeux des femmes quand tu passes
Tous ces bruits tous ces chants et ces parfums passants
Quand tu t'y mets dedans ou quand je t'y exile
Pour t'aimer de plus loin comme ça en passant
Tous ces trucs un peu dingues tout cela c'est ton style

Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ma loi quand tu t'y plies salope !
C'est mon sang à ta plaie c'est ton feu à mes clopes
C'est l'amour à genoux et qui n'en finit plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul

Tous ces ports de la nuit ce môme qu'on voudrait bien
Et puis qu'on ne veut plus dès que tu me fais signe
Au coin d'une réplique enfoncée dans ton bien
Par le sang de ma grappe et le vin de ta vigne
Tout cela se mêlant en mémoire de nous
Dans ces mondes perdus de l'an quatre-vingt mille
Quand nous n'y serons plus et quand nous renaîtrons
Tous ces trucs un peu fous tout cela c'est ton style

Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ton droit quand j'ai droit à ton style
C'est ce jeu de l'enfer de face et puis de pile
C'est l'amour qui se tait quand tu ne chantes plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul

A tant vouloir connaître on ne connaît plus rien
Ce qui me plaît chez toi c'est ce que j'imagine
A la pointe d'un geste au secours de ma main
A ta bouche inventée au-delà de l'indigne
Dans ces rues de la nuit avec mes yeux masqués
Quand tu ne reconnais de moi qu'un certain style
Quand je fais de moi-même un autre imaginé
Tous ces trucs imprudents tout cela c'est ton style

Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ta loi quand je m'y plie salope !
C'est ta plaie c'est mon sang c'est ma cendre à tes clopes
Quand la nuit a jeté ses feux et qu'elle meurt
Ton style c'est ton cœur c'est ton cœur c'est ton cœur

Anti

ours impatient a écrit:

L'éducation peut tout : elle fait danser les ours.

Excellente ta signature. C'est poétique.

Anti

attribuée à Leibniz ^^

ours impatient a écrit:

attribuée à Leibniz ^^

L'éducation peut tout : elle fait danser les ours.


Mais elle n'est pas juste: ce n'est pas l'éducation mais le conditionnement.

le dressage, plus exactement

Croustine a écrit:

le dressage, plus exactement

Oui: des réflexes conditionnés.

Dona a écrit:

ours impatient a écrit:

attribuée à Leibniz ^^

L'éducation peut tout : elle fait danser les ours.


Mais elle n'est pas juste: ce n'est pas l'éducation mais le conditionnement.

c'est toi qui l'as dit

ours impatient a écrit:

c'est toi qui l'as dit

Ca veut dire quoi degling:?

L'éducation n'est-elle pas une sorte de conditionnement ? Ou de dressage ?

la mauvaise éducation, peut-être...
La bonne doit aider à devenir un être autonome, responsable et épanoui (dans le désordre)

Croustine a écrit:

le dressage, plus exactement

c'est du spectacle grotesque, comme aiment tant en pondre les hommes pour distraire les crétins, qui matent, en jubilant, une démonstration rassurante d'oppression, sous couvert de grâce, bref une réjouissante mise en conformité, label gadget autorisé, dont hélas nous supportons les relents jusque dans nos meilleurs salles et salons,
Les ours ont l'excuse d'être en général moins nombreux et soigneusement muselés par leurs dresseurs.

Dona a écrit:

Ca veut dire quoi degling:?

Ca veut dire chus fatigué mais j'suis heureux, je la laisse causer.

Dona a écrit:

Mais elle n'est pas juste: ce n'est pas l'éducation mais le conditionnement.

Y'a qu'à voir l'éducation en Corée pour bien saisir la nuance entre éducation et conditionnement...

Anti, 4x8=32, 4x9=36, etc.

antillaise a écrit:

Y'a qu'à voir l'éducation en Corée pour bien saisir la nuance entre éducation et conditionnement...

Anti, 4x8=32, 4x9=36, etc.

Je parle des ours les filles hein!

Dona a écrit:

Je parle des ours les filles hein!

Ouais, ben, t'as quoi contre les ours ? T'es pyrénéenne ?

extrait d'une pub pour un spectacle de dresseur d'ours :

"Les Ours ne sont pas muselés, possèdent leurs griffes et leurs dents, car la beauté du numéro passe tout d'abord par le respect de l'animal ; ainsi, vous verrez Julia jouer plus que travailler, en se régalant des friandises que Frédéric aura préparé pour elle ... et des applaudissements qui seront les vôtres.

Vous garderez un excellent souvenir de cette présentation pédagogique qui vous offrira un nouveau regard sur cet animal méconnu ...


SPECTACLE AVEC LANCELOT

Jeune ours noir né en 2001, accueille les convives, tenu en laisse par son Dresseur et se laissera caresser pour le plaisir de tous... Il posera pour d'éventuelles photos, et pour le plaisir de tous !"

on parle des ours évidemment

Dona a écrit:

Je parle des ours les filles hein!

Tu veux dire des menstruations ?

Anti, naïve.

Fulmi a écrit:

Dona a écrit:

Je parle des ours les filles hein!

Ouais, ben, t'as quoi contre les ours ? T'es pyrénéenne ?

Je dis qu'on peut peut-être conditionner à apprendre des milliers de Coréens mais qu'on ne peut pas éduquer les ours. Du moins, pas comme des Coréens.

Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!

Arthur Rimbaud

Anti, pour le fun.

Dona a écrit:

Fulmi a écrit:

Dona a écrit:

Je parle des ours les filles hein!

Ouais, ben, t'as quoi contre les ours ? T'es pyrénéenne ?

Je dis qu'on peut peut-être conditionner à apprendre des milliers de Coréens mais qu'on ne peut pas éduquer les ours. Du moins, pas comme des Coréens.

Ouais, il me semble qu'il y a une différence aussi, et de taille. Mais bon, c'est de la philonosophie... On aura trop de difficultés à aller au fond des choses sur ce sujet. Je remarque simplement qu'il semble qu'on ne peut pas donner d'éducation religieuse à un Ours