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| Le poème du jour | |
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+11Dona Baptiste Anti monilet Mawie Bidouille vilain alejandro ours impatient le Veilleur Sainte Canaillette 15 participants | |
Auteur | Message |
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Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Dim 12 Mar - 4:07 | |
| - Capitaine ad hoc a écrit:
- Je remarque simplement qu'il semble qu'on ne peut pas donner d'éducation religieuse à un Ours
Mais qu'en sais-tu ? Si par religion on entend ce qui relie le vivant au divin, as-tu essayé le chamanisme ? De ces transes qui vous emmènent au-delà des contrées restreintes de l'humain ? Hein cap'taine ? Qu'essaies-tu de nous inculquer ? As-tu empreinté suffisament de chemins pour être si certain de ne pas t'être trompé ? Anti | |
| | | Capitain Invité
| | | | Dona Incontinent verbal
Nombre de messages : 419 Date d'inscription : 09/02/2006
| Sujet: Re: Le poème du jour Dim 12 Mar - 20:30 | |
| - Capitaine ad hoc a écrit:
Ouais, il me semble qu'il y a une différence aussi, et de taille. Mais bon, c'est de la philonosophie... On aura trop de difficultés à aller au fond des choses sur ce sujet. Je remarque simplement qu'il semble qu'on ne peut pas donner d'éducation religieuse à un Ours Pis dis donc, va faire gober l'Immaculée conception à un ours en rut. Même pas besoin de phinosomachinissime pour ça. Et que personne ne vienne sortir que ça s'éduque, le rut de l'ours.
Dernière édition par le Dim 12 Mar - 20:32, édité 1 fois | |
| | | Sainte Canaillette Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1096 Localisation : chez les canailles ! Date d'inscription : 28/07/2005
| Sujet: Re: Le poème du jour Dim 12 Mar - 23:26 | |
| L'ours - comptine
Dans notre village autrefois Un ours énorme dévastait le bois [ravageait les bois] Il faisait peur aux bucherons Et du berger mangeait tous les moutons
Le maire et monsieur le curé Dirent en colère "Cela ne peut durer Cet ours nous enlève tout repos Avant huit jours il faut avoir sa peau
Nous partîmes donc de bon matin Dans la forêt qui sentait bon le pin Avec des pics et des flambeaux Car ce jour là il ne faisait pas beau [Dans la forêt qui sentait bon le foin Avec des pics et chevrons Car ce jour là il ne faisait pas bon]
Nous avons marché tout le jour Et malgré ça nous n'avons pas vu d'ours Pourtant à la tombée d'la nuit Dans un sentier on voit son oeil qui luit
Et pan! Voilà monsieur l'curé Qui met en joue, il s'en est bien tiré Mais l'ours qui n'était que blessé Tout étourdi roula dans un fossé
On l'amena à la maison Et dans la cave on le mit en prison Depuis ce jour apprivoisé L'ours pas méchant, joyeux et bien rasé
Se charge d'un tas de travaux À la fontaine il va quérir de l'eau Il sait conduire le tracteur Au nouvel an il aide le facteur
À la distribution des prix C'est son discours qui fut le mieux compris Mounou mounou mounou Mounou mounou mounou mounou
Tout va très bien à la mairie Ah s'ils avaient le même ours à Paris | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Lun 13 Mar - 9:57 | |
| terrib cette canaillette | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Jeu 16 Mar - 14:04 | |
| Saltimbanques
A Louis Dumur.
Dans la plaine les baladins S'éloignent au long des jardins Devant l'huis des auberges grises Par les villages sans églises
Et les enfants s'en vont devant Les autres suivent en rêvant Chaque arbre fruitier se résigne Quand de très loin ils lui font signe
Ils ont des poids ronds ou carrés Des tambours, des cerceaux dorés L'ours et le singe animaux sages Quêtent des sous sur leur passage
Guillaume APOLLINAIRE, Alcools (1913) © 1920 Éditions Gallimard | |
| | | Capitain Invité
| Sujet: Re: Le poème du jour Jeu 16 Mar - 23:35 | |
| Vive les montreurs d'ours et autres troubadours ! |
| | | Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 70 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Jeu 16 Mar - 23:47 | |
| Il y a une très belle chanson, mais très triste, de Félix Leclerc, La mort de l'ours. Mais, notre Ours, impatiente et indispensable, n'y vois aucun message caché, s'il te plaît. Nul ne souhaite te trouver la patte dans le piège.
La mort de l'ours.
Où allez-vous, Papa loup Chapeau mou, médaille au cou Vous a-t-on nommé shérif Des montagnes et des récifs ?
Non, mon fils, j'ai pris un bain Chaussé guêtres et canne en main Vais porter hommage au roi Si tu veux, viens avec moi
N'orignal ni carcajou Je ne connais roi que vous Peigne plutôt tes poils fous Et suis-moi à pas de loup
Ils ont marché quatre lieux Arrivés près d'un torrent Sauvage et débordant De cris et de chants d'adieu
Bonjour Sire, c'est moi, le loup M'voyez-vous, m'entendez-vous ? Suis venu à travers bois Vous saluer, comme ils se doit
Il se tient droit, salue l'ours Qui a la patte dans le piège Plein de sang dessus la mousse Et tombe la première neige
Le petit loup est ému Et voudrait rentrer chez lui Le gros ours, le gros poilu Lui sourit et dit merci
Ils sont revenus de nuit A travers bouleaux jolis Le plus grand marchait devant Et pleurait abondamment.
Dernière édition par le Ven 17 Mar - 12:34, édité 1 fois | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Ven 17 Mar - 11:46 | |
| Très jolis textes effectivement le vieux Félix
L'alouette en colère Félix Leclerc
J'ai un fils enragé Qui ne croit ni à dieu Ni à diable, ni à moi J'ai un fils ecrasé Par les temples à finances Où il ne peut entrer Et par ceux des paroles D'où il ne peut sortir
J'ai un fils dépouillé Comme le fut son père Porteur d'eau, scieur de bois Locataire et chômeur Dans son propre pays Il ne lui reste plus Qu'la belle vue sur le fleuve Et sa langue maternelle Qu'on ne reconnaît pas
J'ai un fils révolté Un fils humilié J'ai un fils qui demain Sera un assassin
Alors moi j'ai eu peur Et j'ai crié à l'aide Au secours, quelqu'un Le gros voisin d'en face Est accouru armé Grossier, étranger Pour abattre mon fils Une bonne fois pour toutes Et lui casser les reins Et le dos et la tête Et le bec, et les ailes Alouette, ah!
Mon fils est en prison Et moi je sens en moi Dans le tréfonds de moi Malgré moi, malgré moi Pour la première fois Malgré moi, malgré moi Entre la chair et l'os S'installer la colère | |
| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Ven 17 Mar - 17:17 | |
| - Fulmi a écrit:
- Il y a une très belle chanson, mais très triste, de Félix Leclerc
Les chansons de Félix Leclerc sont toujours très tristes. Anti | |
| | | Dona Incontinent verbal
Nombre de messages : 419 Date d'inscription : 09/02/2006
| Sujet: Re: Le poème du jour Jeu 30 Mar - 23:39 | |
| Le passé qui survit
Je laisserai le lit comme elle l'a laissé, défait et rompu, les draps emmêlés, *afin que la forme de son corps reste empreinte à côté du mien.
Jusqu'à demain, je n'irai plus au bain, je ne porterai pas de vêtements et je ne peignerai pas mes cheveux, de peur d'effacer les caresses.
Ce matin, je ne mangerai pas, ni ce soir, et sur mes lèvres, je ne mettrai ni rouge ni poudre, afin que son baiser demeure.
Je laisserai les volets clos et je n'ouvrirai pas la porte, de peur que le souvenir resté ne s'en aille avec le vent.
LVII La Chanson de Bilitis Pierre Louÿs
ps: ça me fait chantonner quelque chose, j'ai l'air (lalala lala lala), reprise Lavilliers: "Je laisserai le lit comme elle l'a laissé, défait et rompu, les draps emmêlés Afin que la lumière retienne Son ombre nue dans les persiennes..."
Jolie mystification cette Bilitis, à lire en mars résolument, il reste quelques heures. | |
| | | cassepipe Bavard
Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Mort à crédit Mar 4 Avr - 12:53 | |
| Papa, il savait bien nager, il était porté sur les bains. Moi, ça me disait pas grand'chose. La plage de Dieppe elle est pas bonne. Enfin c'était les vacances! Et puis surtout j'étais devenu bien plus sale qu'au Passage. Nous n'avions à la "Mésange" qu'une petite cuvette pour nous trois. Je coupais à tous les bains de pied. Je commeçais à sentir très fort, presque aussi fort que l'évier. Les bains de mer, c'était du courage. C'est la crête fumante, redressée, bétonnée de cent mille galets, grondante, qui s'écrase et me happe. Transi, raclé, l'enfant vacille et succombe... Un univers en cailloux me baratine tous les os parmi les flocons, la mousse. C'est la tête qui branle d'abord, qui porte, bascule, pilonne au fond des graviers... Chaque seconde est la dernière... Mon père en maillot zébré, entre deux vallées mugissantes s'époumonne. Il m'apparraît... Il éructe... s'épuise, déconne. Un rouleau le culbute aussi, le retourne, le voilà les nougats en l'air... Il gigote comme une grenouille... Il se redresse plus, il est foutu... Il me fonce alors dans la poitrine une terrible rafale de galets... Je suis criblé...Noyé... Affreux... Je suis écrasé par un déluge. Puis ça me ramène encore, projeté gisant aux pieds de ma mère... Elle veut me saisir, m'arracher... La succion me décroche... m'éloigne... Elle pousse un horrible cri. La plage tout entière afflue... Mais tout effort est déjà vain... Les baigneurs s'agglomèrent, s'agitent... Quand la furie me bute au fond, je remonte râler en surface... Je vise le temps d'un éclair qu'ils discutent sur mon agonie... Ils sont là de toutes les couleurs: des verts... des bleus, des ombrelles, des jaunes... des citron... je tourbillonne dans mes morceaux... Et puis j'aperçois plus rien... Une bouée m'étrangle... On me hale sur les rochers... tel un cachalot... Le vulnéraire m'emporte la gueule, on me recouvre tout d'arnica... Je brûle sous les enveloppements... Les terribles frictions. Je suis garotté dans trois peignoirs... Tout autour alors, on explique... Que la mer est trop forte pour moi! Très bien! Ca va! J'en demandais jamais tant!... On faisait ça pour le sacrifice... Pour le nettoyage vigoureux...
"Mort à crédit"
L.F Céline
La poésie est là aussi, non? | |
| | | toinan Papoteur
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 14/04/2006
| Sujet: Re: Le poème du jour Ven 14 Avr - 20:45 | |
| Bonjour, j'ai lu ce sujet et je me demandais si vous auriez un bouquin de poésie latino-américaine ou espagnole à me conseiller. Vous avez parlé des Complaintes gitanes mais hormis celui-là, y en a t-il des plus généraux (une sorte d'introduction à la poésie hispanique finalement) ?
Merci | |
| | | alejandro Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2095 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Lun 17 Avr - 18:59 | |
| Pablo Neruda, Antonio Machado, Garcia Lorca sont les premiers qui me viennent à l'esprit.
Je peux te conseiller un disque de Paco Ibañez, un guitarriste un peu oublié aujourd'hui mais qui avait beaucoup de succès dans le passé. Au choix, choisis l'enregistrement de son passage à l'Olympia. Dans ce disque, hormis une traduction de Brassens, tu trouveras la mise en musique des plus grands poètes de langue espagnole (autant dire les plus grands poètes tout court) et, à partir de là commencer à explorer ces poètes. | |
| | | toinan Papoteur
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 14/04/2006
| Sujet: Re: Le poème du jour Jeu 20 Avr - 18:52 | |
| Merci bien.
Je me suis trouvé quelques trucs pas mal. | |
| | | Dona Incontinent verbal
Nombre de messages : 419 Date d'inscription : 09/02/2006
| Sujet: Re: Le poème du jour Ven 5 Mai - 23:54 | |
| Sonnet à Hélène
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : « Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle ! »
Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serais sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
Ronsard | |
| | | Dona Incontinent verbal
Nombre de messages : 419 Date d'inscription : 09/02/2006
| Sujet: Re: Le poème du jour Sam 6 Mai - 10:47 | |
| Je poste Colette en poésie parce que la combinaison de très beaux mots et des associations d'idées mêlée à l'interrogation finale sont, je crois, ce qui existe de plus parfait en littérature. Elle y décrit sa maison d'enfance, en Bourgogne mais c'est la distance instaurée entre le souvenir et le moment de l'écriture qui est bouleversante et combien vraie. Et puis aussi, cette humilité dont elle rend compte dans son impuissance à faire revivre ce qui n'existe plus. Cela vous est-il déjà arrivé de vous sentir en exil, devant votre ancien domicile, habité par d'autres personnes? Ca m'est arrivé l'an dernier, et j'en ai pris conscience avec une acuité que je viens de retrouver justement dans ce texte-là.
"Grande maison grave, revêche avec sa porte à clochette d'orphelinat, son entrée cochère à gros verrou de geôle ancienne, maison qui ne souriait que d'un côté. Son revers, invisble au passant, doré par le soleil, portait mannteau de glycine et de bignonier mêlés, lourds à l'armature de fer fatiguée, creusée en son milieu comme un hamac, qui ombrageait une petite terrasse dallée et le seuil du salon...Le reste vaut-il que je le peigne, à l'aide de pauvres mots? Je n'aiderai personne à contempler ce qui s'attache de splendeur, dans mon souvenir, aux cordons rouges d'une vigne d'automne que ruinait son propre poids, cramponnée, au cours de sa chute, à quelque bras de pin. Ces lilas massifs dont la fleur compacte, bleue dans l'ombre, pourpre au soleil, pourrissait tôt, étouffée par sa propre exubérance, ces lilas morts depuis longtemps ne remonteront pas grâce à moi vers la lumière, ni le terrifiant clair de lune, -argent, plomb gris, mercure, facettes d'amèthystes coupantes, blessantes, saphirs aigus, - qui dépendait de certaine vitre bleue, dans le kiosque au fond du jardin.
Maison et jardin vivent encore, je le sais, mais qu'importe si la magie les a quittés, si le secret est perdu qui ouvrait, -lumière, odeurs, harmonie d'arbres et d'oiseaux, murmure de voix humaines qu'a déjà suspendu la mort, - un monde dont j'ai cessé d'être digne?..."
Colette (La Maison de Claudine 1922) | |
| | | Capitain Invité
| Sujet: Re: Le poème du jour Dim 7 Mai - 16:56 | |
| - alejandro a écrit:
- Pablo Neruda, Antonio Machado, Garcia Lorca sont les premiers qui me viennent à l'esprit.
Je peux te conseiller un disque de Paco Ibañez, un guitarriste un peu oublié aujourd'hui mais qui avait beaucoup de succès dans le passé. Au choix, choisis l'enregistrement de son passage à l'Olympia. Dans ce disque, hormis une traduction de Brassens, tu trouveras la mise en musique des plus grands poètes de langue espagnole (autant dire les plus grands poètes tout court) et, à partir de là commencer à explorer ces poètes. Pablo Neruda était un trou du cul, un imbécile. Qu'on le considère comme un grand poète me fait vraiment marrer. |
| | | alejandro Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2095 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Dim 7 Mai - 17:04 | |
| - Docteur Mékouille a écrit:
- alejandro a écrit:
- Pablo Neruda, Antonio Machado, Garcia Lorca sont les premiers qui me viennent à l'esprit.
Je peux te conseiller un disque de Paco Ibañez, un guitarriste un peu oublié aujourd'hui mais qui avait beaucoup de succès dans le passé. Au choix, choisis l'enregistrement de son passage à l'Olympia. Dans ce disque, hormis une traduction de Brassens, tu trouveras la mise en musique des plus grands poètes de langue espagnole (autant dire les plus grands poètes tout court) et, à partir de là commencer à explorer ces poètes. Pablo Neruda était un trou du cul, un imbécile. Qu'on le considère comme un grand poète me fait vraiment marrer. amen | |
| | | Capitain Invité
| Sujet: Re: Le poème du jour Dim 7 Mai - 17:08 | |
| - alejandro a écrit:
- Docteur Mékouille a écrit:
- alejandro a écrit:
- Pablo Neruda, Antonio Machado, Garcia Lorca sont les premiers qui me viennent à l'esprit.
Je peux te conseiller un disque de Paco Ibañez, un guitarriste un peu oublié aujourd'hui mais qui avait beaucoup de succès dans le passé. Au choix, choisis l'enregistrement de son passage à l'Olympia. Dans ce disque, hormis une traduction de Brassens, tu trouveras la mise en musique des plus grands poètes de langue espagnole (autant dire les plus grands poètes tout court) et, à partir de là commencer à explorer ces poètes. Pablo Neruda était un trou du cul, un imbécile. Qu'on le considère comme un grand poète me fait vraiment marrer. amen Oh mais je peux tout à fait argumenter, Ducon, contrairement à toi parfois. Mais à quoi cela servirait-il ? J'ai pas envie de faire d'efforts intellectuels pour ce genre de conneries. |
| | | alejandro Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2095 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Dim 7 Mai - 22:12 | |
| pas la peine. Ca doit être parce qu'il n'était pas arabe, comme l'autre pédé, ou qu'il ne plaisait pas à ton gourou, ou quelque chose dans ce genre. | |
| | | alejandro Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2095 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Dim 7 Mai - 22:12 | |
| - Docteur Mékouille a écrit:
... Ducon, ... Tu sais que tu es grotesque ? | |
| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: Le poème du jour Lun 8 Mai - 0:58 | |
| - Docteur Mékouille a écrit:
- J'ai pas envie de faire d'efforts intellectuels pour ce genre de conneries.
Parfois on se demande s'il s'agit vraiment d'envie ou de capacité. Si ça te gonfle tant que ça, la culture occidentale, prends tes cliques et tes claques et casses-toi ! Aie au moins une fois dans ta vie les couilles de faire ce que tu prétends avoir envie de faire, d'autant plus que tu clames que l'argent n'a rien à voir là dedans. Renonce aux avoirs de papa et maman, renonce aux allocations et va vivre ta vie. Moi, je l'ai fait vois-tu et curieusement, la vie ici ne m'a pas parue si terrible... Joséphine
Dernière édition par le Lun 8 Mai - 2:00, édité 1 fois | |
| | | Baptiste Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1132 Date d'inscription : 19/01/2005
| Sujet: Re: Le poème du jour Lun 8 Mai - 1:30 | |
| Bref, que de la gonflette et pas de couilles. | |
| | | Capitain Invité
| Sujet: Re: Le poème du jour Mar 9 Mai - 2:32 | |
| La "culture occidentale" ??? Eh ben j'savais même pas qu'ça existait c'truc là, moi...
Cela dit, je ne parlais pas de culture occidentale, je parlais de Pablo Neruda, sinistre poète communiste qui reprochait aux chrétiens de croire en l'existence d'un vieux barbu qui trônerait sur un gros nuage. Selon lui, la bombe nucléaire devait mettre fin à toute forme de religion, c'était le plus grand exploit de l'humanité.
Cela dit, sans rire, cette fois, il y a bien une culture occidentale, mais elle est incomprise par la quasi totalité des occidentaux, ce qui est un comble quand même, avouez. Cela dit, ce n'est pas irrémédiable, même si la situation ne porte guère à l'optimisme. |
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